Aventure & Experience
Vélo à Shimanami Kaido et visite de Dogo Onsen

-
- MOTS-CLÉS ASSOCIÉS
-
- DERNIÈRE MISE À JOUR
- 12 Mars, 2025
Cet itinéraire de quatre jours est l’occasion de partir à la découverte de l’une des routes les plus célèbres de Setouchi : la Shimanami Kaido, le long de laquelle diverses îles pittoresques sont reliées par de magnifiques ponts. Ce superbe enchaînement d’îles et de ponts relie Honshu, l’île principale du Japon, à celle de Shikoku. Tout au long du parcours, vous pourrez visiter divers monuments, entre château historique et temples spirituels, ou bien encore profiter de bains onsen revitalisants et admirer une vue imprenable sur la mer intérieure de Seto.
Jour 1 : château de Fukuyama et temple Senkoji, à la découverte de l’histoire des samouraïs et de la spiritualité de Setouchi
Je commence ma journée à la gare de Fukuyama, l'une des principales gares de la ligne Sanyo Shinkansen, où je suis arrivée un peu plus tôt en train à grande vitesse. En sortant par le côté nord de la gare, je laisse mes bagages dans un casier, traverse la rue et attaque la montée raide qui mène au château de Fukuyama.
En effet, les terrains du château sont situés juste à côté de la gare. Même ceux qui ne font que passer par Fukuyama ne manqueront pas de voir ses imposants murs de pierre et son donjon récemment reconstruit. Il faut faire le tour complet du château pour découvrir son secret : trois côtés sont blancs, tandis que le côté nord, protégé par des plaques de fer, est noir.
Deux structures de l'ancien château ont été classées biens culturels importants : la porte principale Sujigane Gomon, que l'on traverse en entrant dans les jardins du château depuis la gare, et la Kaneyagura (Tour de la cloche et du tambour), utilisée pour sonner l'alarme et rassembler les troupes avant les batailles, ainsi que pour indiquer l'heure, une fonction qui est encore en usage aujourd'hui.
Un autre bâtiment intéressant sur le site du château se nomme l'Oyudono, un bain réservé uniquement aux seigneurs du château et à leurs invités de prestige. Ce bain, suspendu audacieusement au-dessus du mur sud, semble indiquer que personne n'oserait attaquer le daimyō pendant qu'il se baigne – et, en effet, personne ne semble l’avoir fait.
Le musée du château de Fukuyama se trouve dans les cinq étages et le sous-sol du donjon reconstruit. Des expositions passionnantes expliquent l’histoire de la construction du château et des clans qui y ont régné. Le dernier étage offre une vue à 360 degrés sur la ville de Fukuyama.
De Fukuyama, je me suis ensuite dirigée vers Onomichi, une ville côtière qui marque l'entrée de la piste cyclable Shimanami Kaido, côté Honshu. C'est une ville qui mérite d'être explorée : avec ses rues escarpées qui serpentent le long des monts côtiers, elle est idéale pour quiconque apprécie une session de vélo.
À mi-chemin sur l'un de ces monts, à environ 140 mètres d'altitude, se trouve le temple Senkoji. Selon la légende, il aurait été fondé au IXe siècle par le moine bouddhiste Shingon Kobo Daishi, qui aurait également fondé de nombreux autres temples à travers le Japon, y compris les 88 temples du pèlerinage de Shikoku Henro.
Depuis la gare d'Onomichi, le moyen le plus simple d'atteindre le temple à pied est de marcher 15 minutes jusqu'à la station de téléphérique du mont Senkoji, puis de prendre ce dernier pour monter au sommet. De là, il ne vous reste plus qu'à descendre environ 10 minutes à pied depuis la station de téléphérique pour rejoindre le temple. C’est une belle façon de profiter du paysage sans vous épuiser dès le matin.
Le hall principal du Senkoji est suspendu au bord du mont, offrant une vue spectaculaire sur le port d'Onomichi en contrebas. Si vous souhaitez faire un vœu, vous pouvez acheter une plaque ema, y inscrire votre souhait et la suspendre au temple. J’ai trouvé celle à l’effigie de Rilakkuma tellement adorable que je l’ai prise comme souvenir.
La tour de la cloche de Senkoji, perchée au sommet de la ville, est un autre bâtiment emblématique du temple. Son magnifique son résonne au loin lorsqu'elle est frappée. Souvent diffusée à la télévision le jour du Nouvel An, lorsque les cloches des temples du Japon sonnent à l’unisson, elle attire beaucoup de touristes nationaux.
Le temple Senkoji fait partie du parc Senkoji, qui abrite aussi le musée d'art d'Onomichi ainsi qu’une élégante plateforme d'observation au sommet de la colline, près de la station de téléphérique. J’ai trouvé la vue sur les îles environnantes et la mer bleue, s'étendant à l'horizon, particulièrement inspirante, surtout en sachant que je traverserais ces mêmes îles le lendemain.
Jour 2 : Shimanami Kaido et Omishima, découverte des îles à vélo
En me levant tôt ce matin-là, j'étais vraiment enthousiaste à l'idée de commencer mon aventure sur la piste cyclable Shimanami Kaido. Avant de partir, cependant, il vaut mieux clarifier quelques idées reçues.
D'abord, bien que la piste reliant les préfectures de Hiroshima et d'Ehime soit officiellement annoncée comme mesurant environ 70 kilomètres, le réseau de chemins est en réalité bien plus vaste, avec de nombreux itinéraires secondaires sur chacune des îles. On pourrait facilement passer plusieurs jours, voire une semaine, à explorer les alentours de Shimanami Kaido et il resterait encore plein de choses à découvrir.
Ensuite, sachez qu’il n’est pas nécessaire d’être un cycliste expérimenté pour profiter de cette expérience : toutes sortes de vélos sont disponibles à la location le long de la piste. Les vélos électriques sont un véritable atout pour ceux qui font peu de vélo ou qui n'ont pas l'endurance nécessaire pour des trajets longs.
Enfin, il n’est pas obligatoire de parcourir la Shimanami Kaido uniquement à vélo. Si vous voyagez en voiture de location, sachez que de nombreuses entreprises et magasins situés le long de la piste proposent des vélos à la location pour un ou deux jours, ou bien encore des visites guidées personnalisées, à vélo, autour d’une ou plusieurs îles. Il y a plein de façons différentes de profiter de la piste, ainsi, même si vous manquez de temps, il vous est tout de même possible de faire l’expérience de cette route exaltante à travers les îles de Setouchi.
Ma première étape fut le temple Kojoji, situé sur une colline de l’île Ikuchijima, au-dessus du port de Setoda. Fondé il y a plus de 600 ans, ce temple était un centre d’entraînement Zen, accueillant plus de 100 pratiquants.
L’élément le plus impressionnant du temple est sa pagode à trois étages, perchée près du sommet du mont Choonzan. Construite en 1432, cette superbe tour vermillon aux influences chinoises et japonaises révèle de délicates sculptures dans sa menuiserie. Plusieurs points de vue célèbres permettent d’admirer la pagode, tous clairement indiqués et reliés par un sentier autour du temple. En ce qui me concerne, la vue la plus saisissante fut celle depuis le parc Choonzan, un peu plus en hauteur, d’où l’on peut observer la partie supérieure de la pagode se détacher de la mer intérieure scintillante en fond.
Pour la suite de mon voyage, j'ai retrouvé mes guides de Tabitasu à la station routière d’ Omishima, la prochaine île du parcours, de l'autre côté du pont Tatara. Tabitasu propose des locations de vélos et des visites guidées sur mesure, avec des guides parlant couramment anglais. Lors de cette visite, nous avons exploré les « power spots » de l'île, y compris le célèbre sanctuaire Oyamazumi, le plus ancien sanctuaire de la préfecture d'Ehime.
Ma guide anglophone, Azusa, m'accompagna à vélo, tandis qu'un autre guide, Hiroki, nous suivit en van, prenant des vidéos de notre trajet autour de l'île. Notre première étape fut le sanctuaire des ruines de l'ancien palais Yokodono, l'emplacement original du sanctuaire Oyamazumi avant qu’il ne soit déplacé à son emplacement actuel. Ce qui reste du sanctuaire est modeste, mais son importance historique est évidente. La raison de son emplacement pourrait être la proximité de notre prochaine destination, le puits de Mitarai. Ce puits d'eau douce, situé en bord de mer, trouve sa source sous le niveau de la mer ; quant à la façon dont il fournit de l'eau douce, cela reste un mystère. Cette eau est en tout cas considérée comme étant sacrée et est utilisée dans les rituels du sanctuaire Oyamazumi depuis plus de 1400 ans.
De là, nous avons longé la côte pittoresque à vélo avant de traverser un col pour rejoindre le côté ouest de l'île, où se trouve le sanctuaire Oyamazumi. Nous avons d'abord continué à vélo pour passer devant le sanctuaire et atteindre son entrée d'origine, marquée par un immense torii près de la mer. Ensuite, nous avons emprunté l'ancien chemin menant au sanctuaire, qui reste de nos jours bordé de petites boutiques et de restaurants.
Plusieurs camphriers millénaires, âgés de presque 3000 ans (bien que certains survivent à peine), se trouvent sur les terres du sanctuaire, un véritable exploit de la nature, mais Oyamazumi est surtout célèbre pour sa collection d'armures et d'armes anciennes. Le trésor du sanctuaire abrite la plus grande collection d'armes et d'armures classées trésors nationaux et biens culturels importants du Japon. Cela s'explique par le fait que le sanctuaire fut désigné Nihon Sochinju, ou « sanctuaire protecteur du Japon » au Xe siècle ; ainsi, de nombreux seigneurs de guerre japonais ont offert leurs armes et armures pour garantir leur succès au combat.
Nous avons rejoint la côte juste à temps pour profiter d’un spectaculaire coucher de soleil, puis Hiroki est arrivé en van pour nous récupérer et me ramener à mon hébergement.
Jour 3 : vues à couper le souffle depuis les ponts Kurushima-Kaikyo et atmosphère charmante à Dogo Onsen
En continuant ma route vers Ehime le long de Shimanami Kaido, je me suis arrêtée aux ponts Kurushima-Kaikyo, parmi les points forts de la route, pour vivre une des expériences les plus prisées de la région de Setouchi : l'ascension de l'une des tours principales du pont, située à environ 180 mètres au-dessus de la mer.
Cette expérience est offerte pendant une période limitée, il faut donc se préparer et réserver à l’avance, mais cela en vaut vraiment la peine : l’expérience, unique et exaltante, est une superbe récompense. Souffrant d'acrophobie, je m'attendais à ce que ce soit effrayant, mais une fois arrivée au sommet et face à la vue incroyable sur la mer intérieure de Seto, toutes mes craintes se sont envolées.
Mais revenons un peu en arrière, car l'expérience commence sur l'île d'Oshima, où l'on vous équipe d'un matériel de sécurité et d'une veste chaude (car il peut faire frais au sommet, surtout pendant les mois plus froids à cause du vent), puis on vous montre une vidéo de sécurité avant d'embarquer à bord d'un bateau ouvert en direction de la tour. En chemin, un guide captivant nous raconte l'histoire et la construction du pont, et nous donne aussi des informations sur quelques-unes des petites îles au-dessus desquelles le pont a été construit.
Nous avons navigué le long de la mer, admirant les ponts depuis l'eau, jusqu'à ce que nous accostions à un petit quai sur l'île Umashima, avant de marcher jusqu'à la base de la tour. Nous sommes entrés dans la tour par une petite porte près du sol, et c'est là que j'ai réalisé à quel point les ponts Kurushima sont gigantesques : les trois travées mesurent ensemble plus de 4 kilomètres de long. La visite se fait en empruntant l'infrastructure de maintenance du pont : nous avons donc été divisés en petits groupes et avons pris un ascenseur qui nous a montés sur 52 étages avant de finir à pied jusqu'au sommet.
En sortant sous la lumière du soleil, j'ai été éblouie par la vue panoramique du pont, qui relie plusieurs petites îles à la grande île de Shikoku. De cet endroit, le pont ressemble à un fil vital reliant Shikoku au reste du Japon, ce qu’il était sûrement lors de son ouverture. Ma peur du vide a disparu sur le champ ; j'ai même grimpé sur de petites échelles le long du mur de la tour pour avoir une meilleure vue, en regardant droit en bas.
Après environ 15 minutes passées au sommet de la tour, nous avons continué la visite du pont, cette fois plus près du sol, puis nous avons repris le bateau pour découvrir d'autres attractions de la mer intérieure. Du côté d'Imabari, les chantiers navals étaient en plein travail sur d'énormes pétroliers et cargos, qui semblaient encore plus impressionnants depuis le niveau de la mer. Sur le chemin du retour, le pilote nous a conduits dans des zones où les marées inhabituelles de la mer intérieure créent des turbulences et des petits tourbillons, dus aux marées contraires. La visite a duré près de deux heures et demie, et j'ai reçu un certificat pour attester que j'avais surmonté ma peur du vide en grimpant au sommet du pont Kurushima.
Mon aventure le long de Shimanami Kaido s'étant terminée de manière palpitante, il était temps de me détendre dans l'une des destinations les plus relaxantes d'Ehime : Dogo Onsen. Ce quartier de la ville de Matsuyama, dans la préfecture d'Ehime, est considéré comme la station thermale la plus ancienne du Japon ; son histoire aurait 3000 ans. Selon la légende, la découverte de Dogo Onsen ne serait pas l'œuvre d'une personne, mais d'une aigrette blanche, qui aurait baigné sa patte blessée dans les eaux apaisantes de Dogo et aurait immédiatement guéri. Le quartier rend hommage à cet oiseau porte-bonheur, que l'on retrouve partout dans les environs, y compris perché au sommet du majestueux bâtiment du Dogo Onsen Honkan.
Le Honkan, construit en 1894, est un bâtiment magnifiquement conçu qui abrite des bains publics traditionnels. Il a récemment été entièrement rénové et a rouvert en juillet 2024. Symbole de la prospérité de Dogo Onsen, le bâtiment abrite même une section réservée à la famille impériale. Avec la rénovation, plusieurs chambres privées sont désormais disponibles à la location au troisième étage pour les visiteurs qui souhaitent se reposer après leur bain.
Mais le Honkan n'est pas le seul bain public à Dogo Onsen. Deux établissements plus récents se trouvent à proximité, reliés par un tronçon de shotengai, une rue commerçante couverte. Asuka-no-Yu est le plus récent, considéré comme l'annexe du Honkan. Il a été construit dans le style architectural de la période Asuka (592-710) et propose des bains spacieux, des salles de repos, ainsi qu'un bain spécial, à savoir une réplique du bain privé de l'Empereur situé dans le Honkan, disponible à la réservation. Juste à côté, Tsubaki-no-Yu, construit en 1953, adopte un style traditionnel d’entrepôt. Ces bains sont très simples, avec seulement deux bains séparés par sexe et aucune autre installation. Les trois établissements partagent les mêmes eaux thermales célèbres pour avoir guéri l’aigrette, ainsi, peu importe celui que vous choisissez, vous en ressortirez totalement détendu.
La rue commerçante du shotengai qui relie les bains à la station Dogo Onsen est bordée de magasins, de cafés et de restaurants où l'on trouve des produits locaux, de l'artisanat et bien sûr la cuisine typique de la région. Ne manquez pas le Ehime Dining Table 1970, qui propose 20 sortes de jus d'agrumes en fût, à tout moment.
Au bout de la rue commerçante, vous arriverez à la gare de Dogo Onsen, une station de tramway qui est aussi le terminus des bus à destination de Dogo Onsen. Vous y trouverez deux attractions liées au célèbre écrivain Natsume Soseki, qui a situé son roman partiellement autobiographique Botchan à Matsuyama. La première est le Botchan Train, une réplique diesel d'un train à vapeur qui circule sur les lignes de tramway de la ville. Quand il ne roule pas, il est garé juste à l'extérieur de la station, et les passants peuvent s'arrêter pour prendre des photos. La deuxième est l'horloge mécanique Botchan Karakuri, qui s'ouvre quelques minutes à chaque heure, entre 8h et 22h, pour présenter des scènes du roman accompagnées de musique.
Jour 4 : bain matinal au Dogo Onsen Honkan et aperçu du pèlerinage de Shikoku au temple Ishiteji
À 6h précises, le son du taiko dans la salle Shinrokaku du Dogo Onsen Honkan annonce l'ouverture des bains. À cette heure-là, seuls les baigneurs les plus matinaux sont déjà levés et prêts à profiter des thermes, ce qui m'a permis de savourer un bain relaxant pour commencer ma dernière journée de ce tour.
Pour cette dernière journée, j'ai visité le temple Ishiteji, un lieu fascinant aussi connu sous le nom de Temple 51 du parcours du pèlerinage de Shikoku Henro. À moins que vous n'ayez prévu d'ajouter plusieurs semaines, voire des mois, à votre voyage, vous ne pourrez probablement pas accomplir ce pèlerinage de 1200 kilomètres reliant les 88 temples. Vous devrez donc vous contenter d’un aperçu du Ohenro avec le temple Ishiteji, avant de mieux revenir pour une exploration plus en profondeur.
Le temple Ishiteji se trouve à seulement 20 minutes à pied de Dogo Onsen, et l'itinéraire originel du pèlerinage passait directement par la région de Dogo. En arrivant devant le temple, la première chose qui m'a frappée, c'est la densité des structures et objets anciens présents sur le site, au point que tout semble presque déborder sur la route. Si vous regardez bien la porte du temple, vous remarquerez un petit pont en pierre traversant un ruisseau au bord de la route. Selon la légende, c'est le moine fondateur Kobo Daishi (eh oui, il a vraiment voyagé partout) qui a construit ce pont lui-même.
Si le complexe du temple paraît un peu ancien, c'est qu'il l'est en effet : son agencement date de la période Kamakura au XIIe siècle, et plusieurs bâtiments du temple, dont la porte Niomon, la pagode à trois étages et la salle principale, ont survécu à un incendie en 1566. Avec autant de structures construites à des siècles d'écart, l'histoire du temple est vraiment fascinante et il y a beaucoup à découvrir. C’est un temple véritablement ancien, et cela se voit à travers les objets d’époque dispersés un peu partout, ainsi que dans son musée un peu sombre et malheureusement mal documenté. Un des objets exposés est une pierre ronde de la taille d’une paume. Après la mort d'Emon Saburo, un riche fermier à l'origine du pèlerinage de Shikoku, un bébé d’une famille influente de la région est né en tenant une pierre. Celle-ci portait l'inscription « Emon Saburo est de retour », ce qui est à l’origine du nom du temple : « Temple de la main de pierre ».
Creusé profondément dans la colline derrière les bâtiments du temple, un réseau de tunnels sommairement taillés mène vers d’autres lieux mystérieux du temple. Autrefois, les pèlerins devaient s'y aventurer dans l’obscurité totale, chantant des sutras en chemin. Même avec la faible lumière électrique d’aujourd’hui, traverser ces tunnels reste une expérience plutôt étrange. L’un des points d’intérêt des tunnels est le Sanctuaire Intérieur, qui abrite un curieux bâtiment doré en forme d'oignon, ainsi que des sculptures en bois représentant Bouddha de manière quelque peu troublante. Depuis le Sanctuaire Intérieur, vous pouvez suivre une grande partie de l’ancien itinéraire du pèlerinage jusqu’à la station de Dogo Onsen, d’où vous pourrez prendre un bus ou un train pour la gare de Matsuyama ou l’aéroport, à la fin de votre voyage.
Articles liés
DESTINATION LIÉE
Hiroshima
Hiroshima est la ville centrale des régions de Chugoku. La préfecture de Hiroshima est dotée du Sanctuaire Itsukushima-jinja, avec son élégant portique torii se dressant dans la mer ; du Dôme de la bombe atomique qui transmet l’importance de la paix et de nombreuses autres attractions qui méritent le détour. Elle compte également des objets d’artisanat célèbres dans le monde entier, comme les pinceaux de Kumano.
